Comment les Belges dépensent leurs éco-chèques? Les résultats de notre enquête

Entre électroménager durable, alimentation de qualité, plantes et mobilité douce, l’éco-chèque s’impose comme un plus incontournable du portefeuille de Belges.

Une enquête à grande échelle

Chez Monizze, nous voulions comprendre concrètement comment les éco-chèques améliorent la vie de nos bénéficiaires. C’est pourquoi nous avons lancé cet été une enquête auprès de notre communauté.

Le succès a dépassé toutes nos attentes: près de 10.000 bénéficiaires ont participé. Un chiffre qui reflète à la fois l’engagement des utilisateurs et l’importance de cet avantage dans leur quotidien.

“Mes éco-chèques ? Ils disparaissent plus vite qu’un croissant dans ma main… entre légumes bio, fringues de seconde main et bouquins, je n’ai aucune chance! » (Valya)

“Je conserve mes éco-chèques pour pouvoir acheter de l’électroménager peu énergivore, la somme disponible me permet de financer un produit de plus haute gamme. c’est un avantage très appréciable, et bon pour la planète 😉 » (Isabelle)

« Les éco-chèques me motivent à acheter des produits écologiques et bio, essentiellement, les produits de nettoyage et d’hygiène de même que les produits alimentaires. Je vais plus facilement me décider pour un produit écologique ou bio quand je vois que l’on peut payer avec des éco-chèques. L’avantage est que je rachète les produits dont je suis satisfaite même quand je n’ai plus d’éco-chèques. D’année en année, je consomme donc « mieux ». » (Stéphanie)

Comment les Belges utilisent-ils leurs éco-chèques?

L’enquête montre une palette d’usages très variée. Pourtant, un point commun se dégage : l’éco-chèque aide les Belges à consommer de façon plus durable, en privilégiant des choix qu’ils n’auraient pas toujours faits sans ce budget.

1. L’électroménager économe en énergie

La catégorie la plus citée reste l’électroménager. Beaucoup profitent de leurs éco-chèques pour remplacer un appareil par un modèle plus économe, souvent plus performant et de meilleure qualité que ce qu’ils auraient pu s’offrir autrement. De nombreux répondants profitent de leurs éco-chèques lorsqu’ils doivent remplacer leur électroménager, pour opter pour un modèle plus économe en énergie, et souvent un modèle de plus haute qualité qu’ils n’auraient pas pu se permettre sans les éco-chèques.

“Je choisis toujours des appareils électroménagers économes en énergie. Je réduis ainsi mes factures d’électricité mais également le coût d’achat puisque je peux utiliser mes éco-chèques !” (Laura)

2. Le jardinage et les plantes

Deuxième grand poste de dépenses : le jardin. Pour de nombreux bénéficiaires, c’est devenu une tradition de printemps: les éco-chèques sont devenus incontournables pour préparer le potager, acheter des plantes ou investir dans du matériel durable.

“Il y a toujours bien un outil de jardin à remplacer au printemps et l’éco-chèque tombe à pic.” (Frédéric)

« Je les utilise principalement pour acheter du matériel de jardinage écologique — comme des outils durables, du terreau bio ou des récupérateurs d’eau de pluie — qui me permettent d’entretenir mon jardin tout en respectant l’environnement. » (Olivier)

« J’aime avoir un beau jardin, l’addition monte vite dans les jardineries. Payer avec les éco-chèques soulage. » (Martine)

3. L’alimentation bio et locale

Depuis son introduction dans la liste des usages autorisés pour les éco-chèques, l’alimentation bio s’est rapidement imposée comme un poste de dépense majeur avec les éco-chèques.

Encore une fois, les répondants soulignent que ce budget supplémentaire leur permet d’acheter des produits bio et de meilleure qualité, qu’ils n’auraient pas toujours pu s’offrir sans ce coup de pouce financier.

« Je suis habituée à faire mes courses en magasin bio. Les écochèques sont donc les bienvenus car pratiquement tous les articles que j’y trouve sont couverts par les éco-chèques. Du sacré beurre dans les épinards (bio)! » (Emilie)

“C’est super pratique dans les supermarchés et épiceries pour acheter des aliments bio ! Une sacrée économie sur les courses 😊” (Laurence)

4. La mobilité durable

Autre usage en forte progression: la mobilité douce. Les éco-chèques permettent d’investir dans un vélo ou un vélo électrique, de financer des réparations, d’acheter des accessoires ou encore de voyager en train.

Un moyen concret de réduire sa dépendance à la voiture tout en allégeant son budget transport.

« Je dépense en général mes éco chèques en accessoires ou pièces de vélo, qui est mon hobby. » (Vincent)

« J’ai souvent utilisé les eco-chèques pour acheter les vélos à mes 3 enfants. » (Tania)

« J’aime dépenser mes éco-chéques dans des achats liés à mon vélo électrique, pour les réparations de celui-ci. Je trouve ce moyen de paiement trés intéressant et économique. » (Carlos)

 

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À quelle vitesse les Belges dépensent leurs éco-chèques?

Nos bénéficiaires ne laissent pas dormir leurs éco-chèques. Ils sont près de 88% à les dépenser dans la première année, dont 19% à les dépenser dans le mois!

Ces chiffres prouvent que l’éco-chèque est perçu comme une valeur immédiate et utile.

Le fait qu’ils soient utilisés rapidement et facilement vient d’une combinaison de facteurs:

• Avec Monizze, les éco-chèques sont (et ont toujours été) digitaux: ils sont disponibles sur la même carte que les autres chèques, comme les chèques-repas et les chèques-cadeaux
• Le réseau d’acceptation est de plus en plus vaste, tant en ligne qu’en magasin
• La liste des usages autorisés s’élargit régulièrement pour s’adapter aux besoins et habitudes de consommation des Belges.

Ce que disent les bénéficiaires de leurs éco-chèques

Derrière les statistiques, il y a des histoires personnelles.

Nos répondants témoignent de la manière dont les éco-chèques leur permettent de combiner pouvoir d’achat et choix durables.

“Quand je reçois mes éco-chèque je me demande toujours « comment je vais me faire plaisir en faisant du bien à notre planète ». Cette année, direction le magasin de jardinage pour m’acheter mes graines à planter. Rien de tel que de voir pousser ses tomates cerises en si sirotant un jus bio. Je suis devenue la reine des tomates dans le quartier!” (Ingrid)

“Pratique pour acheter de l’électro ménager quand on est jeune” (Lucas)

« J’adore les dépenser pour des objets de seconde main du type mon fauteuil qui est niquel et qui ne m’a « rien » coûté (c’est le sentiment que prodigue les éco-chèques) » (Yolann)

“Pouvoir agrémenter le quotidien de petits articles pratiques pour le jardin ou peu energivores (ampoules, électroménagers…) pour la maison… Un petit plus bien appréciable!” (Aline)

Ces retours montrent que l’éco-chèque est un outil puissant. Au-delà du budget supplémentaire et du pouvoir d’achat nécessaire à de nombreux Belges, c’est un levier de consommation responsable.

Un avantage qui dépasse le quotidien

Les résultats de notre enquête de consommation s’inscrivent dans un contexte économique plus large: l’éco-chèque est déjà utilisé par 2,3 millions de travailleurs en Belgique.

Il contribue à:

• La durabilité: 1 € d’éco-chèque dépensé = 1 kg de CO2 économisé (étude Listen – VIA).
• L’économie locale: 346 millions € émis en 2024, générant plus de 620 millions € d’impact économique.
• Le pouvoir d’achat: jusqu’à 23 millions € d’économies collectives sur les factures énergétiques, grâce à l’achat d’appareils plus performants.

Bref: les chiffres confirment ce que nos bénéficiaires nous disent.

Un outil stratégique pour les employeurs

Loin d’être un simple “plus”, l’éco-chèque est aussi un outil RH stratégique:

• Fiscalement avantageux (exonéré d’impôts et cotisations sociales)
• Aligné avec vos objectifs ESG
• 100% digital et simple à gérer

L’éco-chèque permet donc de soutenir un pouvoir d’achat durable, tout en contrôlant les coûts de l’entreprise.

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L’éco-chèque: un avantage auquel les Belges tiennent

Notre enquête et les données sectorielles convergent: les Belges tiennent à leurs éco-chèques, et ils savent en tirer le meilleur parti.

Pour les bénéficiaires d’éco-chèques tout comme pour les employeurs et les commerçants, c’est un outil qui combine impact économique, social et environnemental.

Et si, au lieu de remettre en question cet avantage, on le considérait enfin pour ce qu’il est vraiment: un levier stratégique au service du pouvoir d’achat et de la durabilité?